L’IA et les hommes.

Au début du XIXᵉ siècle en Angleterre, l’industrialisation transforme radicalement le secteur textile. Les métiers à tisser mécaniques remplacent progressivement le travail manuel des artisans. Face à cette menace, des ouvriers, appelés Luddites, se révoltent entre 1811 et 1816 dans le nord du pays. La révolte est sévèrement réprimée, mais le mouvement reste célèbre comme symbole de la résistance face aux bouleversements technologiques.

L’histoire nous rappelle que l’évolution et le changement nécessitent toujours une adaptation. Les dinosaures, incapables de s’ajuster à leur environnement, en ont payé le prix par leur disparition.

Aujourd’hui, l’intelligence artificielle progresse à une vitesse spectaculaire et trouve des applications dans un nombre impressionnant de domaines. Signe des temps, certaines personnes, en manque de soutien adapté pour affronter leurs difficultés ou leur détresse, se tournent vers l’IA comme confident ou conseiller. Cela peut engendrer des incidents et des malheurs, car ces outils n’ont pas été conçus pour remplacer une aide psychologique professionnelle. Pourtant, ils comblent un besoin criant, accessible à toute heure.

Il est probable que se développe un véritable « commerce de la souffrance » basé sur l’IA, cette dérive est mise en évidence par des travaux de l’Humane Line project. Nous avons donc deux options : réagir comme les Luddites et rejeter la technologie, ou adopter une approche proactive, à l’instar de Loto-Québec qui, face à la croissance des jeux en ligne, a créé un portail permettant d’offrir ce service de manière contrôlée et légale.

Le Québec possède un formidable potentiel dans le domaine de l’IA, avec des centres d’excellence et des chercheurs soucieux de l’éthique. Citons le MILA, les laboratoires de l’UdeM, l’IID de l’Université Laval, et des figures reconnues comme Joshua Bengio et Joëlle Pineault. Cette expertise constitue une fenêtre d’opportunité unique pour exceller dans un domaine appelé à devenir stratégique.

Pour tirer parti de cette chance, il est crucial que l’ensemble des acteurs – Ordre des psychologues, gouvernements, universités, incubateurs, médias – collaborent à la création d’outils d’aide psychologique basés sur l’IA, mais professionnels, crédibles, surveillés et non commerciaux. Ces outils pourraient offrir un soutien digne de confiance, sûr et accessible à tous, tout en respectant l’éthique et la compétence professionnelle.

Le choix est clair : répéter l’histoire des Luddites, ou façonner l’avenir. Le Québec a une fenêtre d’opportunité : à nous de la saisir.

Note: Ce texte a été construit avec l’aide de ChatGpt